Antonin Artaud : Cahiers de Rodez


L’ouvrier qui pousse sa brouette est un fait. Définir à quoi ce faisant il arrive c’est singer sa réalité.
C’est ainsi qu’un poème est une belle brouette et qu’on ne connaît pas les choses par le mental, mais quand on les connaît elles ne sont plus là.
Antonin Artaud, extrait de « Sur la yoga »,
in Cahiers de Rodez vol. 21 (avril – 25 mai 1946),
Gallimard, 1985, p. 123.

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