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Luc Dietrich : Le Bonheur des tristes
Le matin il fallut récurer l’étable. Ma fourche piquait les jarrets des bêtes. J’en reçus un coup de pied qui me jeta de mon long dans la bouse. Je m’essuyai d’un revers de ma manche. Il me parut impossible de soulever la brouette, puis elle m’entraîna comme une pierre au cou. Je courus chercher l’eau…