Alphonse Allais : Deux et deux font cinq (2 + 2 = 5)

» Alors, à ce moment, grâce à un mécanisme extrêmement ingénieux, la vapeur passe de l’autre côté du piston qu’elle repousse à l’autre bout du cylindre.
» Et ainsi de suite.
» Il résulte de ce va-et-vient du piston un mouvement alternatif qu’on transforme, par d’habiles stratagèmes, en mouvements rotatoires de roues ou d’hélices.
» Tout cela est très simple, comme vous voyez, mais il fallait le trouver.
» L’éternelle histoire de la brouette qui fut inventée par Descartes (sic).
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» Francisque Sarcey. »

L’espace restreint, comme dit notre oncle, dont je dispose, me force à n’insérer point l’éloquente à la fois et bonhomme péroraison de cette chronique.
Je le regrette surtout pour vous, pauvres lecteurs !

Alphonse Allais, extrait de « La Vapeur »,
Deux et deux font cinq (2 + 2 = 5) [1895], in Œuvres anthumes,
Robert Laffont, collection « Bouquins », 1989, p. 452.

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